28 Septembre 2008

Blonde comme les blés,
Des yeux bleus à croquer.
Jeune fille unique
Vêtue de sa tunique.
Un matin de juillet
Elle allait présenter
Celui pour qui son cœur
Serait sa douce demeure.
Élégant, élancé
Quelque peu distingué
Ses yeux marron
Avec qu'elle d’horizon.
L’heure du premier bal
Avait sonné quoi de plus banal,
Tous les deux enlacés
Ils avaient dansé
À ne savoir que dire
Tant l’amour les berçait de désir.
L’heure du retour
Sans le moindre détour.
Permission de minuit
Juste pour cette nuit.
La voiture toit ouvrant
Sur un destin naissant.
La courbe gravillonnée
Le poteau là planté
Et le toit s’est fermé
Emportant à jamais la belle et ses secrets.
Dans cette petite ville
Perdue comme une vieille île
Il en aura fallu du temps
Pour revivre au présent,
Et quelques fois sourire
Pour au moins encore vivre.
C’est pour toi qui conduit
Que ces lignes j’écris.
Ma pensée t’accompagne
Plus haut que les montagnes.
Aujourd’hui comme demain
Tu seras un chagrin.
COPYDÉPÔT

https://www.pourvouslesfemmes.com/article-fer-rouge-120872588.html
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Tony richard 28/01/2015 18:17