
Graver de quelques vers
Quand le cœur vous serre,
Il est tant de misères
La plume ne sait se taire.
À toi qui fuit une vie
Perdant ta vie,
Ton espoir idyllique
Pour une fin tragique.
Enfants de la peur
Vivant dans la terreur.
Toi que l’on égorge
Parce que la haine se forge.
Le Bataclan baigné de sang
Tristes démons.
La paix qu'on assassine
Mais pour qu'elle cime.
Le monde devenu fou
Est une partie de nous.
La vie n’est plus que sous
À faire naître le dégoût.
Les personnes à la rue
Quand les salaires décollent
Tous n’ont pas le bon rôle
Une question de vertu.
Et puis il y a l’amour
Jonché de ses détours,
Tous les fruits du hasard
Comme on remplit le placard.
Les unions de brouillard
Dans leurs vies qui s’égarent
Et qui se font de l’ombre
À en devenir sombre.
Il est souvent des pas
Que l’on fait mais pourquoi.
Pour un simple horizon
Ne plus voir que son nom.
En rêvant à son corps
Amor Amor
J’implorais les encore
Pour planter le décor.
Dans ce grand tourbillon
Rempli d’illusions
Le diable souvent l’emporte
Qu’il s’éloigne de ma porte.
La vie est éphémère
Et l’on voudrait tout faire.
Le monde à double face
Nous laisse bien peu de place.
Mon cœur l’aimait si fort
Qu’il se déchire encore.
Ancrée dans mon passé
Elle est venue graver
L’écorce de l’émoi
Le feu du Toi et Moi.
COPYDÉPÔT

https://www.pourvouslesfemmes.com/article-l-ecorce-de-l-emoi-32933204.html
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lady 11/03/2018 04:42
. 10/01/2021 07:04